L’élévation des murs de la maison fait partie du gros-œuvre dans sa construction et intervient après les fondations, le soubassement et le plancher. Viennent ensuite la charpente, la toiture et les menuiseries extérieures (excepté pour les blocs menuiseries Compobaie© qui sont installés pendant l’élévation des murs). Cette étape consiste à construire les murs extérieurs de la maison ainsi que les murs porteurs se trouvant à l’intérieur.
C’est l’étape la plus impressionnante pour les futurs propriétaires car leur maison sort enfin de terre ! L’évolution est fulgurante jour après jour et lorsque les conditions météo sont favorables elle peut être très rapide.
Différents matériaux de construction peuvent être utilisés pour l’élévation des murs : la pierre, la brique, le parpaing, le béton cellulaire ou encore le bois.
Nos maisons étant construites en briques creuses collées, nous ne nous pencherons que sur ce matériau en particulier.
Fabriquée à partir de terre argileuse cuite, elle est utilisée depuis très longtemps, mais avait pourtant été délaissée au profit du parpaing. Grâce à sa légèreté, son plus faible encombrement et ses performances techniques, elle est aujourd’hui redevenue le premier matériau utilisé dans la construction en France.
Les murs en briques sont d’ailleurs typiquement français et particulièrement utilisés dans le Nord et la Région Toulousaine. La brique est un matériau très résistant et offrant des qualités thermiques et hygrométriques idéales pour l’isolation de l’habitation.
Pour ses maisons individuelles ou programmes immobiliers, le Groupe GARONA collabore depuis ses débuts avec l’entreprise Terreal© (acteur de référence des matériaux de construction en terre cuite depuis plus de 150 ans).
Tout d’abord, on matérialise les futurs murs en plaçant des cordeaux maintenus par des piquets sur les fondations afin de garantir leur linéarité.
Les fondations sont ensuite enduites de mortier sur lequel on vient déposer les briques en commençant par les angles et en suivant les repères des cordeaux. On place alors la brique sur les chaînages verticaux qui sortent des fondations (2).
A chaque pose d’une brique celle-ci est collée sur la précédente et vient s’emboîter sur celle d’à côté. On vérifie ensuite tout au long de la rangée le niveau avec la brique voisine à l’aide d’un niveau à bulle.
L’opération est ainsi répétée à chaque rangée en croisant les briques aux angles et en vérifiant l’alignement et la verticalité.
Des briques spéciales avec un côté plat, appelées briques tableau (1) sont utilisées pour les ouvertures devant recevoir les menuiseries et des linteaux ou coffrets de volets roulants sont posés sur la partie supérieure des ouvertures.
Enfin, le dernier rang sera composé de briques à chaînages horizontaux pour solidifier la structure (3).
La brique :
– plus solide que le parpaing, grande résistance.
– offre une bonne régulation de l’humidité et y résiste parfaitement.
– plus légère et plus manipulable, facile à poser.
– matériau écologique, moins polluant à produire.
– la masse volumique de la brique est supérieure à celle du parpaing, avec près de 2050 kg/m3.
– résiste très bien au feu.
– matériau naturellement très isolant.
– deux à quatre fois plus chère que le parpaing. Nous parlons ici du coût du matériau brut, car le parpaing nécessite bien plus d’isolant, ce qui réduit finalement l’écart de prix.
– la brique présente un écobilan légèrement plus défavorable que le parpaing, avec une énergie grise de 450 KwH/m3.
Le parpaing :
– matériau très facile à trouver.
– prix très avantageux, moins cher que la brique.
– excellente résistance au feu (incombustible).
– le parpaing résiste également très bien au gel.
– masse volumique intéressante (avec environ 1950 kg/m3).
– énergie grise (production, extraction, transformation, fabrication, transport, mise en œuvre, entretien et recyclage du matériau) inférieure à celle de la brique, à raison de 350 KwH/m3.
– mauvais bilan écologique, car conçu à partir de ciment issu du calcaire et de l’argile chauffés à 1450°C pour sa transformation (importante émission de CO2 et donc de gaz à effet de serre).
– mauvais isolant thermique, il faudra rajouter le coût d’une isolation renforcée, int. et/ou extérieure.
– taille imposante, pas adaptée à tous les projets.
– résiste mal à l’humidité, nécessite un vide sanitaire ou un dispositif anticapillaire.
– n’offre pas de régulation de l’apport d’humidité, contraint à l’installation systématique d’une VMC.
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