Inspirée des thermes romains, la douche à l’italienne est LA tendance en matière d’aménagement de salle d’eau depuis quelques années. Alliant confort et esthétisme, la douche à l’italienne est autant appréciée pour son look moderne et épuré que son ouverture sur la salle de bain, sans marche ni paroi tout autour. Entièrement personnalisable, elle s’intègre parfaitement à tous les types de déco grâce au large choix de matériaux disponibles.

LES AVANTAGES :

• Accessibilité
• Entretien
• Esthétisme
• Personnalisation
• Confort

Spécificités

La douche à l’italienne ne se compose que de deux éléments :
– un plancher légèrement en pente situé au même niveau que le sol de la pièce et comportant une évacuation,
– une paroi sur laquelle est fixée la robinetterie,
– en option, une ou plusieurs parois, vitrées ou non.
Le plancher est constitué soit d’un receveur extra plat, soit directement du sol de la pièce avec un revêtement (carrelage, béton ciré, mosaïque, galets, etc.).

Construction

L’installation d’une douche à l’italienne, que ce soit au moment de la construction ou lors d’une rénovation de sa salle d’eau, doit répondre à certains critères pour garantir sa qualité et sa longévité.

L’emplacement
Dans le cas d’une construction, puisque conçue sur mesure, la douche s’adaptera à toutes les tailles et formes de salle de bains, que ce soit en angle, au centre ou en îlot.

Le réceptacle (ou receveur)
Deux options s’offrent à vous, la plus simple, encastrer un receveur extra plat dans l’emplacement préalablement prévu à cet effet. Ce dernier intègre le système d’évacuation étanchéifié et n’a plus qu’à être raccordé.
L’option la plus esthétique est l’intégration de l’évacuation à même la chape, avec un revêtement de sol.

Confection de la chape
Il faut alors prévoir un sol suffisamment profond pour y encastrer le système d’écoulement de l’eau, ainsi qu’une légère pente, quasi invisible à l’œil, pour faciliter celui-ci (en moyenne 1 à 3 cm par mètre, selon le débit).

L’évacuation
Ne retenant pas l’eau qui s’écoule comme le fait un bac à douche ordinaire, le débit du siphon doit être plus important que celui d’une douche classique, c’est pourquoi la canalisation doit être d’au moins 50mm et la bonde d’au moins 90mm de diamètre (les diamètres des bondes de douches standards font entre 40 et 90mm).
Vous pouvez également opter pour une rigole périphérique, ou «canivelle» qui permettra une évacuation discrète de l’eau. Cette dernière a en plus l’avantage de ne nécessiter qu’une seule pente au sol de la douche, ce qui facilite la pose du revêtement de sol.

L’imperméabilité du sol
Pour assurer l’étanchéité de l’ouvrage, on vient poser une feuille de plomb, de zinc ou de matériau synthétique entre la maçonnerie et le revêtement du sol.
Le béton et les joints devront par ailleurs être hydrofuges.

Le revêtement
Pour le sol et le mur de votre douche, de nombreuses possibilités s’offrent à vous : carrelage (traditionnel, en grès cérame, imitation parquet…), mosaïque, carreaux de terre cuite, de ciment ou de marbre, galets, faïence, pierre naturelle ou béton, etc., même si le plus courant reste le carrelage, très résistant, décoratif et facile d’entretien.
Si toutes les excentricités sont permises, attention toutefois à choisir un revêtement de sol antidérapant pour réduire les risques de glissade !

Les parois
Les parois sont optionnelles mais elles sont conseillées en cas d’installation de systèmes à fort débit, comme les douches d’hydro massage par exemple, pour limiter les éclaboussures.
Il en existe de différentes formes et matières : arrondie, droite, sur charnière, en verre transparent, coloré ou opaque, pan de mur ou muret, ou encore paroi en carreaux de verre.

Coupe de principe